22 ans après la tragédie de la Polytechnique

C'est le 6 décembre 1989 qu'un tireur fou a pénétré dans les murs de la Polytechnique afin de commettre un geste irréparable. 14 femmes sont décédées et 13 étudiants ont été blessés par cet étudiant qui en voulait aux femmes de ce monde.

Depuis la tragédie, un mouvement pan-canadien a été mis en place afin que le gouvernement mette en place un système de contrôle des armes à feu. C'est en 1995 qu'un système de permis pour tous les propriétaires d'armes ainsi que l'enregistrement de toutes les armes à feu fut introduit. Depuis, le service de la police utilise ce registre plus de 2000 fois par année afin d'effectuer un contrôle.

22 ans après, le gouvernement veut faire adopter la loi C-19, qui vise à abolir le registre des armes à feu, mais qui enlèvera aussi l'obligation des vendeurs de vérifier les informations des acheteurs quant à la détention de permis d'armes valide. Il sera donc, pour tout un chacun, possible de nous procurer une arme d'épaule comme il nous est possible d'acheter un fusil pour le « paint ball ».

Monsieur Harper, dans la vie, il ne faut pas faire 1 pas en avant pour en reculer de 5. Il faut aller de l'avant! Cette formule fonctionnait bien pourquoi alors l'abolir, pourquoi ne pas miser sur la sécurité des citoyens.

 Qu'avez-vous à dire aux familles des victimes, aux survivants? Peu importe ce que vous pouvez dire, aucune raison n'est valable pour mettre la sécurité des Canadiens sous le risque des tireurs fous.

 Déjà 22 ans, mais ce drame est toujours aussi présent dans nos esprits. Qui peut avouer n'avoir jamais pensé à l'avenir qu'avaient ces jeunes femmes parties trop tôt?

Par respect pour eux et pour nous, dénonçons le projet C-19.

En mémoire des victimes.